• Finir, chuter, se relever

    Je l’ai fait. Pour la énième fois je serai allée au bout de mon premier jet. Les cent vingt pages de rédigées en deux semaines. Pour aller au bout, tant il est vrai que ces premières versions servent à dessiner l’architecture de l’oeuvre, à découvrir l’histoire, les personnages et l’intrigue dans le concret. Le livre n’est plus dans ma tête. Il existe et il est la somme de ces centaines de choix, de ces multiples décisions que j’avais faites en amont, au moment de l’ébauche et de l’écriture du séquencier. Le vide s’est installé, brutal, après ces semaines de travail acharné. Un vide intense, difficile à accepter, impossible à meubler.…

  • Influences

    Allez, encore une page. Une dernière et je vais me coucher. Pendant que l’imprimante sort la production de la journée avec son crachotement habituel, je rédige les quelques paragraphes qui termineront en beauté cette fichue scène de mon roman. La journée a été productive: 4000 mots rédigés, soit l’équivalent de 12 pages d’un premier jet de roman. Bien entendu, ces mots ne sont pas définitifs, mais au moins ils existent. C’est un bon début pour un écrivain. J’ai fait mon boulot pour la journée, je suis fière et satisfaite. Je vais enfin pouvoir savourer un repos bien mérité. Je ferme mon logiciel d’écriture et éteins mon ordinateur. Il est minuit,…