Je me consacre en ce moment à des recherches (si vous avez des velléités d’écriture, allez voir cet excellent billet de Dana B. Chalys, sur la nécessité de bien mener ses recherches pour un écrivain ) pour mon prochain roman. Je parcours la BPI de Beaubourg de long en large, ma bibliothèque préférée. (Surtout l’été, quand les étudiants en ont fini avec leurs révisions. Je n’ai pas à faire la queue ni à chercher une place !).
Je lis donc des documents sur le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre, la pollution.
Je cherche plus particulièrement des informations sur le rôle des forêts dans la préservation de notre planète.
Voici donc un petit topo sur le sujet, qui vous éclairera je l’espère.
Commençons par les gaz à effet de serre.
Les GES, la principale cause du réchauffement climatique
Les GES sont de plusieurs natures : voici les principaux
- La vapeur d’eau
- Le méthane
- Le dioxyde de carbone
- L’ozone
Réchauffement climatique : un phénomène récent dans l’histoire de notre planète
C’est depuis l’avènement de l’ère industrielle, au XIXème siècle, que ces gaz sont en augmentation.
L’émission de ces GES ont pour conséquence météorologique des sécheresses, des ouragans et des typhons, et le réchauffement climatique.
Pourtant, cet effet n’a rien d’inéluctable. Car notre planète a un effet d’autorégulation important, notamment grâce à la végétation et au rôle primordial des forêts.
Les forêts, une arme de purification massive pour lutter contre le réchauffement climatique
Les forêts séquestrent naturellement des millions de tonnes de C02 chaque année. Les deux principaux « poumons verts » de la planète sont l’Amazonie et l’Afrique. Ces derniers purifient l’air même si les émissions polluantes se trouvent à des milliers de kilomètres de distance. Les arbres absorbent et retiennent donc le CO2, qui est le principal GES. Ce sont ainsi des millions de tonnes de carbone qui sont captés naturellement par les forêts.
Si les forêts captent autant de CO2, la déforestation, on s’en doute, produit l’effet inverse. D’après les statistiques actuelles (données par l’ONU), la planète perd chaque année plus de 1% de ses zones boisées, les forêts tropicales étant les plus touchées.
La reforestation pourrait donc être une solution.
La reforestation : une stratégie pour lutter contre le réchauffement climatique
Il est nécessaire aujourd’hui de réduire les GES le plus rapidement possible. Or, la reforestation naturelle est un phénomène d’une extrême lenteur !
Pour accélérer la reforestation, différents accords sur le climat encouragent la mise en œuvre des projets suivants :
- Une reforestation avec des arbres jeunes : en effet, plus les arbres sont jeunes, plus ils absorbent de carbone. A noter que le carbone est aussi absorbé dans les sols. Aujourd’hui, différents projets sont mis en œuvre, notamment en Afrique, dans le cadre de mécanismes de crédit carbone.
- Une meilleure utilisation du bois : la construction est une priorité, car ce matériau possède une bonne capacité de stockage du carbone.
- Une amélioration de la gestion des forêts.
- Une réduction des émissions dues à la déforestation.
- Un encouragement à la substitution énergétique par la consommation de bois en remplacement des énergies fossiles.
Voilà, j’espère que vous aimerez l’utilisation que je ferai de ces recherches dans mon roman (son cadre, sa thématique, sa dramaturgie, ses décors). Mais pour cela, il va falloir attendre un peu…
Ah! J’allais oublier: je vous joins une petite vidéo sur le sujet d’aujourd’hui:
En revanche, je vous donne d’ores et déjà rendez-vous pour un prochain billet dans une thématique proche. Bonne semaine!🌴
Vous ignorez que la saturation de l’effet de serre du CO2 qui exonère ce gaz de toute possibilité d’engendrer un quelconque réchauffement, au delà bien sûr de ce qu’il fait déjà.
Je vous invite à aller voir mes vidéos « Accusé CO2 levez vous et à lire mon livre « réchauffement climatique, le pavé dans la mare
jmbonnamy@aol.com
Merci pour ces précisions, j’en prends bonne note !