Bonjour tout le monde!
Je suis allée pas mal au ciné, ces derniers temps, et, férue de science-fiction comme je suis, je me suis évidemment laissé tenter par Ghost in the Shell, un film américain réalisé par Rupert Sanders et actuellement encore dans les salles.
Il se trouve qu’une des thématiques du film rejoint la mienne, dans mon roman Au-delà de l’Horizon. Je veux parler du « vol » de cerveau que subit la protagoniste incarnée par Scarlett Johanson.
A ce titre, je me devais d’écrire un billet sur le film et sur cette thématique qui m’est chère.
Commençons par un petit
Dans un univers futuriste, le Major est une militaire étonnante et d’un genre nouveau: à moitié humaine et à moitié cyborg. Alors que son corps, lors d’un terrible accident, ne peut être sauvé, on parvient à extraire son cerveau pour le « greffer » à un nouveau corps aux capacités cybernétiques inégalées.
Alors que sa nouvelle mission la conduit à combattre de dangereux criminels, elle découvre qu’on lui a menti sur toute la ligne, et que sa vie n’était pas en danger, mais qu’on lui a délibérément volé son cerveau pour construire et faire naître cette machine de guerre qu’elle est devenue.
Dès lors, elle fera tout pour faire éclater la vérité et punir les responsables.
Certes, cette idée de cerveau intelligent dans un corps surpuissant était intéressante. Certes, il s’agit d’un film de SF de type « action ». Mais à trop nous abreuver du mélange des genres, on finit par ne plus savoir de quel genre ce « bébé » est fait. Est-ce un film d’action? Un thriller politique? Un drame existentiel?
Force est de constater qu’il revêt ces différentes formes qui, sans être tout à fait tranchées dans la SF, ont tout de même intérêt à ne pas brouiller le spectateur.
J’aurais aimé que la dimension psychologique l’emporte. Voire métaphysique. Et identitaire.
Je ne sais pas, moi, mais si un jour je me réveillais avec la force d’un corps indestructible contenant mon cerveau plein d’expérience, et, je l’espère, de maturité, qu’est-ce que je pourrais faire? Ben j’ai quelques idées, comme:
Ah, si jeunesse savait, si vieillesse pouvait!
Bon, on quitte un peu le domaine de la SF « sabre-laser », mais la bonne SF, c’est celle qui pose des questions, n’est-ce pas?
Et vous, que feriez-vous avec un corps de vingt ans et un cerveau de soixante-quinze?
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