Dans le billet d’aujourd’hui, il sera question de relations… sous l’angle du rejet. Dans mes recherches actuelles, je suis confrontée aux relations qui existent au sein d’une bande d’amis (ici des adolescents). Les jeunes de mon livre ont un grand rôle à jouer dans la série, même s’ils ne sont pas majoritairement présents au début du roman (si vous cherchez à explorer les relations entre jeunes adultes au sein d’une fiction de qualité, je vous invite à découvrir la série de l’auteur Auguste de Madec, L’Héritier de l’Eau, disponible sous ce LIEN). Je me suis demandé ce que recouvre exactement le phénomène de rejet social, notamment chez les adolescents.
Le rejet social, appelé aussi ostracisme désigne le fait pour une personne d’être exclue d’un groupe. Il désigne aussi le fait d’être rejeté par un partenaire lors d’une rupture amoureuse. Le besoin d’être accepté socialement est un besoin si important que le rejet peut être vécu par la personne qui en est victime comme une épreuve psychologique d’une violence extrême (comparable à une douleur d’ordre physique).
A l’adolescence, le rejet social est particulièrement douloureux. Les jeunes considèrent leur groupe d’amis comme une seconde famille, ce qui leur permet de structurer leur identité et de mûrir. C’est à cet âge-là que les amitiés sont les plus fortes, et qu’elles vont accompagner le jeune dans son émancipation par rapport aux parents. C’est aussi l’âge des confidences, de l’intimité.
Un jeune, victime de rejet social, pourrait bien perdre ses repères et se sentir fragilisé.
S’il a développé suffisamment d’autonomie et d’estime de soi, il pourra relativiser et le prendra avec philosophie.
Dans le cas contraire, un fort sentiment de solitude pourrait l’envahir.
Tristesse, isolement, troubles du sommeil, colère, anxiété, dépression, jalousie et même baisse du système immunitaire, les conséquences physiques et psychologiques du rejet social sont nombreuses.
Il semblerait que les besoins sociaux soient aussi fondamentaux que le besoin d’eau et de nourriture pour vivre. C’est un besoin enraciné dans notre histoire, dans notre évolution.
Le fait de vivre en groupe est en effet le gage de notre survie. La Nature a prévu que l’espèce humaine, comme n’importe quelle espèce, reste groupée pour faire front et éviter la mort. D’où la violence de nos sentiments lorsque nous nous sentons exclus !
Et tout cela fonctionne de la même manière dans la littérature et les romans… mais cela je vous en parlerai plus tard.
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