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Ambition, rêves et passion

Rêver, se passionner, avoir de l’ambition… ou comment ces valeurs peuvent s’incarner dans la fiction

Il semblerait qu’en ce début du XXIème siècle, il manque de ces idéologies qui font la jeunesse et le bien-vivre ensemble. Je ne sais pas si vous êtes d’accord, cher lecteur, mais l’ambiance générale n’est pas aux grandes idées, aux grandes spiritualités ni aux mesures à long terme.

Alors que je m’interrogeais sur la thématique de mon futur roman, j’ai eu envie d’explorer ce thème de l’ambition et de brosser quelques portraits de personnages dévorés par l’ambition et la passion: le héros, bien sûr, qui ne pense qu’à se venger de sa vie professionnelle usurpée, mais pas seulement: il y a également son opposant, une scientifique prête à tout pour un initier une percée dans le voyage interstellaire, une jeune femme flic qui n’a rien à faire des mises en garde de ses aînés, un policier prêt à se sacrifier pour une cause.

A chaque fois, j’ai rencontré chez ces êtres de papier les mêmes émotions de départ: le rêve et la passion. Ni la confiance en soi ni l’expérience accumulée n’ont poussé mes personnages à se dépasser, à vaincre les obstacles, à travailler seize heures par jour. A chaque fois, il s’agissait de ce même mouvement de l’âme – porté par l’optimisme et l’espoir- qui nous poussent à vouloir concrétiser un objet pour apposer sa marque au monde.

Une urgence, un feu sacré, la volonté de faire flèche de tout bois, voilà ce qu’incarnent  ces personnages comme lorsque le protagoniste se trouve enfermé et ligoté par son ennemi et qu’il repère une plante sur le rebord de fenêtre. Parfumeur de son état, mon personnage imagine déjà ce qu’il pourrait en faire, comment il pourrait utiliser cette essence pour élaborer  le plus beau parfum de tous les temps.

Reste que la passion – du latin patior, qui signifie souffrir- ne chemine pas sans dériver ni casser quelques pots sur son passage! L’ambitieux possède souvent ce côté mono-maniaque à la Balzac qui implique sacrifices personnels et entraîne calamités sociales et familiales.

N’empêche, il semblerait qu’un peu d’ambition et de volonté à la Spartacus (le gladiateur qui s’est rebellé contre l’esclavagisme à Rome), apanage de tous les savants, artistes et révolutionnaires qui ont changé le monde, soit une qualité enviable, au final.

Qu’en pensez-vous?

 

 

 

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Alex

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